School Houses – Les petites écoles

Le modèle des petites écoles ou petites maisons m’a toujours attirée, les quilts anciens dans un style sobre et en couleurs unies sont ceux que je préfère parmi toutes les variations de ce sujet

Ce quilt est ma version d’un petit modèle de la quilteuse japonaise Murakami Miharu, que j’ai vu au Japon en 1986, lui même inspiré d’un ancien quilt américain du XIXe siècle

165 cm x 205 cm – Cousu et quilté à la main – 2000

Quand j’ai commencé à faire des quilts, à la fin des années 1980, les tissus américains pour patchwork étaient rares et chers…

Heureusement, j’avais quantité de tissus français et japonais destinés à la confection, car ayant beaucoup cousu de vêtements pour mes enfants, il me restait de nombreuses chutes, gardées précieusement

Évidemment, ces tissus étaient moins séduisants que les beaux coupons américains, aussi devais-je adapter les modèles de quilts admirés dans les livres à la matière première dont je disposais

Quilt inspiré d’un modèle japonais, lui-même inspiré d’un modèle américain

Un jour, en visite dans un salon de loisirs créatifs, je tombe en arrêt devant un tissu rouge foncé, couleur que j’apprécie, imprimé de lettres noires placées de façon aléatoire, tissu de la créatrice américaine Debbie Mumm, qui contribuera à lancer la grande vogue du style country aux USA

Tissu de base imprimé de lettres quilté sous forme de grille

Ce genre de tissu m’évoquait irrésistiblement les sévères tableaux noirs de l’école de mon enfance, où les belles lettres avec pleins et déliés étaient savamment dessinées par les institutrices de l’époque

Dans les années 1955-60, le style d’enseignement, très IIIe République n’avait pas encore été jeté aux orties !

Un tissu japonais inspiré des calligraphies occidentales

Ce tissu de base assez austère convenait à merveille comme fond à des blocs blancs et noirs

Des blocs à dominante noire aux fenêtres blanches et d’autres blancs complétés de noir

Des écossais, restes de petits chemisiers d’enfants

Il y a quelques années, on trouvait fréquemment sur les marchés du satin fermière de bonne qualité et souvent réversible

Bloc en satin fermière

J’ai utilisé, quand c’était possible, les imprimés des deux côtés

Quelques provençaux, peu fréquents en noir et blanc, complétaient la gamme, ainsi que des tissus japonais plutôt originaux

J’ai aussi recyclé les rayures et écossais, tissus assez nombreux dans les stocks des couturières !

Tissus Souléiado

J’ai eu l’opportunité de trouver la doublure, en solde à moitié prix, juste à la fin de l’ouvrage et convenez qu’elle va à merveille avec le top !

Doublure à petits carreaux blancs et noirs

Ce quilt était régulièrement accroché au mur, à la toute fin des vacances d’été et rappelait à mes enfants le moment de la rentrée au lycée !

Il est maintenant sagement rangé, en attendant la venue de petits-enfants écoliers…(que je n’ai pas encore !)

18 réflexions sur « School Houses – Les petites écoles »

  1. Ceci me rappelle un temps révolu, je n’ai jamais entrepris cet ouvrage qui m’a souvent tentée mais peut-être avec l’arrivée de petits-enfants…., en tout cas aussi en bicolore car je trouve l’ensemble très réussi.
    Annie

  2. je me promène encore chez vous 🙂

    Ce modèle de bloc est toujours attirant, tellement de variations sont possibles et votre interprétation est parfaite. Je ne l’ai fait qu’en club, je recule un peu à cause du nombre élevé de pièces qu’il contient !

    Ah le satin fermière, a-t-il vraiment totalement disparu, où était-il fabriqué ??? Il m’en reste des morceaux taille carte postale, à garder comme des pièces de collection.
    Doux dimanche à vous !

    • Merci Manuela, en effet les différentes interprétations de ce modèle de maisons ne sont intéressantes en général que si elles contiennent une symbolique personnelle
      Les satin fermière, que je trouvais sur les marchés, disons dans les années 80, sont complètement introuvables de nos jours, mais il ne s’agissait déjà plus du vrai satin fermière, brillant d’un côté et mat de l’autre, mais de bonnes cotonnades imprimées souvent réversibles, aux petits dessins noirs et blancs que l’on vendait sous ce nom
      Ces tissus quand même séduisants n’avaient déjà plus cette qualité à toutes épreuves du vrai satin fermière, mais ils faisaient de jolis chemisiers à confectionner pour mes enfants dans le style « 100 idées » de l’époque !
      Manuela, il faut garder vos morceaux avec soin et, pourquoi pas, en faire un album d’échantillons à l’ancienne

  3. bonjour; je découvre votre site et surtout les petites meisons dont je rafolle,soit colorées,quelle patience! vous en faisiez vraiment une par jour?ou les bicolores ,tellement différentes malgré tout;le gabarit est facile à trouver? encore bravo et à bientôt ,je souhaiterai;tous vos patc

  4. je continue,j’ai dû faire une fausse manoeuvre,je disais donc que tous vos patchs m’impressionnaient,encore bravo

  5. pourquoi douter quand on fait de si belles choses,il est vrai que plus on est perfectionniste,moins on est satisfait;loin de vous égaler,je me contente d’admirer! bravo,amicalement

    • Merci Anne de votre si courtoise observation, mais je suis persuadée que sans analyse critique de son travail on ne peut avancer vers son but; ce à quoi je tends c’est faire oublier la technique au profit d’une impression de simplicité et de naturel

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