Exposition Holbein

Londres – 2006

Un week-end à Londres juste avant Noël pour visiter deux expositions…

La National Gallery

 

L’une consacrée à Vélasquez à la National Gallery…Heureusement avec des billets réservés à l’avance, car faire la queue par un froid glacial n’était pas dans nos intentions !

…et la seconde aux portraits et dessins du peintre Hans Holbein à la Tate Gallery

La Tate Gallery et ses expositions gratuites !

Bien qu’Allemand, Holbein est devenu par la faveur royale, le portraitiste de la Cour de Henri VIII et des hommes illustres de son temps, apportant en Angleterre un style de peinture jusque là inconnue, influencée par les découvertes picturales italiennes et le style français

Henry VIII, l’homme et le monarque se confondent dans la dignité royale, le Roi représenté comme symbole de l’état

Henri VIII – Hans Holbein – Vers 1536

Anne Boleyn, décapitée sur ordre du roi, victime de son ambition et de n’avoir pas eu d’héritier mâle

Dessin tout de sensibilité ou le charme d’une femme volontaire

Anne Boleyn – Hans Holbein

Cette dame au surprenant bonnet de fourrure, peinte avec une certaine intimité, rare à cette époque de portraits d’apparat

Dame à l’écureuil – Hans Holbein

Erasme ou l’Humaniste, bien que philosophe n’a pas dédaigné cet élégant portrait !

Erasme de Rotterdam – Hans Holbein – 1523

Déception au Victoria And Albert Museum, tout le département consacré aux textiles était fermé ! Mais heureusement, les salles des peintures anglaises, et les plus belles miniatures de l’époque Tudor étaient réunies là

Les deux peintres miniaturistes Nicholas Hilliard et Isaac Oliver dont les œuvres de très petits formats convoquent les personnages les plus remarquables de la Cour de Henry VIII et de sa fille Elizabeth Ière

Les atours somptueux sont rendus avec une précision minutieuse et la physionomie avec un charme troublant, image rêveuse dans un tourbillon de dentelles et de soies diaphanes

Frances Howard – Isaac Oliver

Sir Walter Raleigh,favori de la reine Elizabeth Ie. Le peintre a admirablement mis en valeur la fraise imposante sur laquelle repose la belle tête aristocratique

Sir Walter Raleigh – Nicholas Hilliard

C’était une époque violente, de pouvoir absolu où les aristocrates en défaveur perdaient leur tête sur le billot avec une élégante désinvolture

Les miniatures de Nicholas Hilliard, délicates et raffinées comme celle de ce jeune homme exprimant toute la mélancolie d’un « muguet » de cour en proie au mal d’amour

Jeune homme parmi les roses – N. Hilliard

Les salles présentant la très riche collection d’instruments de musique étaient désertes, nous avons pu tout à notre aise, profiter de nombreux extraits de musique insolite

Vielle à roue incrustée d’ivoire – XVIIIe siècle

Aperçu d’une robe extravagante dans une salle consacrée à la vie de la Cour au XVIIIe siècle…

Robe à paniers entièrement brodée – Angleterre – Milieu du XVIIIe siècle

…Et quelques textiles assez bien cachés au fond de vitrines !

Fragment d’étoffe brodée de fils de soie et de fils d’or – Angleterre – XVIe siècle

Grands espaces clairs au V & A Museum pour les salles consacrées à la ferronnerie d’art…Et il y en avait beaucoup !

Belle grille en fer forgée du mouvement Arts and Crafts

C’était Noël aussi au musée !

Que les musées anglais sont donc bien faits ! et de plus gratuits !

Sous la grande voûte du V & A

Brève visite de Londres et de ses illuminations assez quelconques, Paris est bien plus beau à cette époque de l’année !

Sur Regent Street le magasin Liberty

Pas de shopping, mais une visite s’imposait au magasin Liberty dont j’aime infiniment les tissus du même nom

Le magasin Liberty of London à Noël

Le magasin Liberty a été fondé à la fin du XIXe siècle, avec une façade de bois à l’ancienne, vrai pastiche du style architectural de l’époque Tudor

Antique magasin au charme rétro

Hélas ! très peu de tissus à ce moment là, que des fins de séries pas très engageantes…

L’étage consacré à la mercerie propose surtout des kits de tapisserie, inspirés en grande part par les copies des ouvrages des Arts and Crafts du XIXe siècle, et par le style anglais traditionnel : grosses fleurs, chiens et chevaux

La malle aux coussins

Le dernier étage était celui des décorations de Noël, entièrement « made in China », le reste du magasin est occupé par les vêtements et la cosmétique de luxe, les mêmes que l’on trouve partout dans toutes les capitales européennes

Kits de pelotes à épingles et d’étuis à ciseaux en tapisserie

Un week-end trop court, surtout avec le temps largement consacré aux expositions et à la longue visite du Victoria and Albert Museum

Les écureuils peu farouches de Hyde Park

En quittant l’hôtel de matin de bonne heure pour voir un peu de nature en pleine ville

Hyde Park tôt le matin

Quelques photos pêle-mêle sorties d’un piètre appareil, prises au hasard des quartiers traversés …

L’humour des Anglais dans la rue pendant les travaux !

…Et vite prises à cause du froid mordant qui nous accompagnait !

Londres et ses jeux de couleur sur les architectures de brique…

…Ses Pub pour se réchauffer…

…Surtout maintenant qu’ils ne sont plus les repaires des fumeurs !

Salués par le grand Will en personne !

Pub près de Régent Street

Pas le temps pour la relève de la garde à Buckingham …

Les Horse Guard en rang d’oignons

…Mais La Horse Guard Parade, sur notre chemin, était assez farfelue ! Des capotes et des bottes trop grandes pour les petits gabarits des nouvelles recrues…

Whitehall…et sa réserve de crottin !

…Des chevaux indisciplinés qui se croyaient au manège…Les fous-rires étaient au rendez-vous !

Impassible Horse Guard…Quand même !

Plus héroïque, le valeureux Nelson du haut de sa colonne scrute la mer pour l’éternité face à un retour possible de l’Aigle ?

Trafalgar Square – Nelson et sa colonne

 

Petite promenade vespérale sur les quais de la Tamise, accompagnée d’un vent glacial…

Ai-je mérité mon auréole ?

…Où le pont illuminé ne fait pas oublier la proche Tour de Londres de sinistre mémoire

Tower Bridge toujours aussi majestueux

Architecture imposante pour le plus grand pont basculant jamais construit

Tout va bien la suspension est rigide !

 

Le « Tub », ses jonchées de journaux sur le sol et ses boîtes de lunch « fast food » vides abandonnées sous et sur les sièges !

A la manière des autoportraits …dans le Tub !

La petite escapade est terminée

Big Ben sonne l’heure du retour !

Une réflexion sur « Exposition Holbein »

  1. Ah London, London. Le Vand E, mon favori ! J’ai habité Londres 5 ans ! Y ai attrapé la *tricotomanie* là- bas. J’ai hésité d’y aller faire un tour à Noël. Pour finir, j’ai opté pour Prague, en cette fin d’année 2010. Prague où je m’étais promis de revenir, l’ayant entrevue en coup de vent, n’étant en Tchèquie que pour un championnat mondial d’orpaillage.

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