Depuis Seiryû-en, le troisième jardin, nous n’abandonnons pas l’enceinte de Honmaru goten qui s’impose tout le long de la promenade
Par des pierres alignées sur des tertres de mousse débute la visite du jardin
Cette combinaison inédite de sept pierres est célèbre à Nijô jô, ce sont des roches ramassées vers l’aval de Kamogawa, le grande rivière qui traverse la ville de Kyôto
La haie/barrière est dite de style « taureau couché » !
Sur le chemin, une halte nous a tenté pour prendre une tasse de thé et un petit gâteau pour 700 yens mais nous avions trop faim, à déjà 15 H passées, de nourriture plus substantielle !
Un peu plus loin, un beau bâtiment hermétiquement clos nous a intrigués
C’est un restaurant de cuisine traditionnelle qui n’est en fait ouvert que sur réservation
C’est une maison qui appartint à la famille Kadokawa, riche négociant de Kyôto à l’époque Edo
Elle fut transférée à cet emplacement, dans ce jardin; avec plus de huit cent pierres données par la famille du commerçant
Ces roches venant de toutes les régions du Japon sont parsemées aux alentours de la maison
Seiryu-en est un jardin aménagé en 1965 (Shôwa 40) faisant se côtoyer un jardin japonais et un un parc planté de gazon à l’occidental
Seiryu-en est planté de plus de 15 800 arbres de 142 espèces différentes
Il y a été recensé 85 sortes de Tsubaki, les camélias
Il était temps de dire adieu à Nijô jô …
Toutefois avant de partir, nous avons visité, dans l’enceinte du château, quelques stands proposant des produits de saison …
… tout en nous laissant charmer par la musique du Shamisen, instrument de musique à 3 cordes
Il était grand temps de trouver un Ramen-ya, un restaurant de Ramen, le menu préféré de mon époux !
Ce fut ici et c’était fort bon !
Une fois restaurés, nous avons pris la peine afin de regagner notre logis, de parcourir quelques rues de Kyöto, ville qui manque singulièrement de charme
Heureusement quelques ilots de maisons anciennes subsistent malgré une construction galopante d’immeubles bien banals comme partout
Nous arrêtant dans quelques boutiques tout en admirant leurs vitrines …
Toutes décorées sur le thème de l’automne
Pour acheter quelques gâteaux aussi !
Et le repas du soir composé de Sanma, car ce poisson est bien meilleur en automne !
Le prochain article suivra la route de Fushimi !
Donc à suivre …
Bonjour! C’est avec joie que je vous suis – comme toujours d’ailleurs! -, mais cette fois encore plus puisque je viens de lire le très beau livre de Muriel Barbery « Une Rose seule » et qui se passe justement à Kyoto et où le personnage principale, Rose, entre autre, visite plusieurs jardins de Kyoto. Je pense qu’il faut être dans une certaine « disposition » (est-ce que l’on peut dire cela?) pour apprécier ce livre et je l’ai adoré.
Merci encore pour vos beaux reportages!
Merci Helen, de me donner des suggestions de lecture ! Je ne lis guère de romans mais si cela se passe dans les jardins de Kyôto …Cela ne peut que me rappeler de bons souvenirs !