Herbier d’automne

Ce quilt fort classique dans sa conception doit tout au jardin des Buttes-Chaumont à Paris

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Feuilles d’automne – Cousu à la machine et quilté à la main – 150 cm x 150 cm -1996

C’est dans ce grand jardin parisien que j’ai beaucoup fréquenté pendant l’enfance de mes enfants que je cousais sur un banc tout en surveillant leurs jeux

C’est là que j’ai d’ailleurs donné à d’autres femmes curieuses de mon activité mes premières leçons de patchwork !

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Des feuilles aux diverses couleurs de l’automne …

Ce quilt est une évocation des frondaisons d’automne au moment où, sur le ciel d’une couleur froide, se détachent toutes les couleurs flamboyantes des arbres remarquables qui peuplent ce jardin

Les marrons gonflant leurs poches, mes enfants rapportaient à la maison des brassées de feuilles à faire sécher pour l’herbier… et en prime, des modèles pour l’inspiration  !

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…Et même des rayures et des écossais !

Cet ouvrage est encore un Scrap Quilt mais pour éviter une vision trop brouillonne, toutes les feuilles ont été sagement alignées comme dans l’herbier de mes enfants

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Chaque feuille reste dans les variations d’une seule couleur

Les blocs font jouer des carrés et des triangles sur un fond écru imprimé de tous petits motifs qui m’avaient évoqué des fragments minuscules de plantes séchées et émiettées, je trouvais cette base tout à fait en situation

J’aimais ce tissu mais hélas, n’en ayant pas assez j’ai dû disséminé quelques autres imprimés dans les mêmes tons pour compléter mon ouvrage

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La bordure rouge et verte succédant aux triangles des côtés

De grands triangles furent nécessaires pour finir le top sur les côtés, j’ai essayé diverses combinaisons, au final un imprimé très coloré a remplacé avantageusement le tissu uni prévu au départ

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Triangles au tissu imprimé de gros fruits dont je n’avais jusque là pas vraiment trouvé l’utilisation !

La bordure est imprimée de rayures rouges et vertes, tissu français avec quelques touches d’or, trouvé dans une boutique comme nappe pour Noël, que j’ai détourné sans remord en le faisant avancer d’une saison !

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Par un beau jour d’automne…quelques années plus tard !

Ce quilt vivra dorénavant sa vie loin de chez moi, en osmose avec un coin de campagne polonaise

10 réflexions sur « Herbier d’automne »

  1. Ce quilt me touche tout particulièrement puisque ce parc des Buttes Chaumont ne m’est pas inconnu:mon fils habite tout à côté.Mais votre vision de l’automne dans ce beau jardin, la transposition que vous en faites, magnifient et enrichissent ma propre vision.N’est-ce pas là le propre de l’art ?
    Bonsoir, Marie Claude

    • Ah ! Ce parc des Buttes Chaumont ! J’habitais tout près, je l’ai parcouru sans me lasser pendant une vingtaine d’années ! Je pense que ma prédilection pour les couleurs de l’automne vient sûrement de là
      Mais qu’est-ce que j’ai mis comme temps à savoir que je pouvais transmettre mes émotions en maniant les tissus !
      Je suis heureuse de constater, chère Françoise, que vous n’y êtes pas insensible

  2. Quelle bonne idée de faire la photo du quilt in situ ! J’aimerai bien aussi le voir exposé et photographié à l’automne…..

    Le patch ananas et celui ci-dessus m’inspirent et stimulent l’imagination ou comment faire du neuf avec du vieux vu et revu, démarche qui oglige à voir d’un oeil neuf ce qui nous entoure et à en tirer quelque chose de personnel ; je vais me pencher sur mes cartons de chutes et échanger avec les amies patcheuses.

    Merci Marie-Claude de titiller ainsi l’imagination et l’envie d’avancer dans le patch.

    • Merci Dominique, regarder autour de soi, et généralement ce que les autres ne remarquent pas ! est une démarche qui nourrit l’imagination et favorise la création
      Je regrette vivement que les expositions affichent toujours des resucées de revues ou de livres, ces modèles peuvent devenir beaucoup plus personnels, il suffit de se lancer avec témérité !
      Que risque t-on ? Gâcher du tissu ? La belle affaire ! Les « petits bouts » serviront à faire « son » ananas !

  3. Je trouve que c’est une chance que tu n’aies pas eu assez du même tissu de fond : la variété de ces écrus enrichit l’effet de frondaisons qui jouent avec les rayons de soleil.
    Inutile d’insister sur le fait que j’aime beaucoup ton quilt, tu le devines ! J’en avais fait un aux feuilles d’érable aussi, en 1992, il est parti… au Canada ! Je n’y avais plus pensé depuis des années, c’était alors pour la naissance d’un bébé… Le temps passe, mais chaque année les feuilles dorent, roussissent et brunissent pour notre plus grand plaisir !

    • Oui Katell, souvent un manque fournit un plus ! Les couleurs d’automne sont tellement inspirantes quand on aime comme nous les couleurs ardentes
      C’est quelquefois un peu difficile de se séparer des quilts confectionnés pour soi et qui contiennent tant de souvenirs mais l’enthousiasme de l’acquéreur rassure sur le fait qu’il ne finira pas en paillasson !

  4. Bien sur j’aime ces deux quilts mais surtout leur histoire, si bien racontées
    Suis je dans l’erreur de penser qu’un quilt existe bien sur avec les tissus qui le composent mais surtout avec son histoire ..
    Bonne et belle journée, ici c’est le déluge

  5. j’admire tous les quilts;comment s’en inspirer? pourquoi ne pas faire un livre les reunissant,pour pouvoir les « copier »? tres mauvaise idée,je crois,mais bravo pour toutes ces oeuvres;amicalement

    • Ah Là Là ! Anne, moi qui mène une croisade (perdue d’avance) contre les copies !!!
      Mais ce qult est très simple composé uniquement de deux gabarits : un carré et un triangle répétés, vous pouvez parfaitement le redessiner sur du papier millimétré et en y cousant vos propres tissus il sera vôtre
      Votre suggestion de livre me trotte dans la tête depuis un moment mais comme je ne suis précisément pas encline à faire des ronds de jambe aux éditeurs…

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